Nous
considérons que, pour avoir de succès avec nos interventions
sociales, il sera un facteur clé redoubler les efforts pour une
correcte communication interculturelle.
D'un
côté, les membres et collaborateurs de l'ONG auront avoir une
connaissance suffisante du territoire et du groupe social objet du
projet d'intervention, a fin de minimiser les possibles
dysfonctionnements communicatifs provoqués par l'ignorance des us et
coutumes locaux.
Pour
ça atteindre, il sera intéressant la réalisation de visites sur
le terrain, qui nous permissent d'appréhender par nous-mêmes la
réalité de la zone. Une autre initiative à considérer sera que
tous les coopérants et volontaires de l'ONG participants dans un
projet suivissent un processus de
formation, avec une section spécifique sur spécificités
communicatives, qui aura lieu, au moins en partie, dans le territoire
où nous allons dérouler notre intervention social, en conciliant
ainsi théorie et pratique.
En
plus, il sera très important effectuer une correcte sélection du
partenaire local, de façon que ses membres puissent de nous
orienter dans situations de confusion originées à conséquence de
la méconnaissance de déterminées conduites communicatives ou, s'il
soit nécessaire, d'interpréter les conversations en langues ou
dialectes que nous ne dominons pas.
D'un
autre côté, nous devrons favoriser les conditions appropriées
où il soit possible une communication interculturelle
efficiente entre les différents groupes d'une même communauté.
On doit rappeler que les objectifs principaux de reCOMciliation
sont promouvoir le développement communautaire et la réconciliation
après-conflit, dans situations où souvient coïncident phénomènes
d'exclusion groupale à cause de l'ethnie, le credo, le gendre, etc.
Si bien il peut paraître, de notre perspective, que les
différences culturelles entre ces sous-groupes seront d'ordre
mineur, il ne convient pas sous-estimer leur poids dans les relations
interpersonnelles dans ce territoire-là.
Il
y a quelques front où on pourra travailler pour atteindre cet
objectif. Par exemple :
-
L'établissement d'une langue de travail commune. Cette langue ne
doit pas être considérée comme une imposition de la contrepartie.
Au cas où ce soit impossible, on pourra évaluer la participation de
médiateurs qui réalisent aussi la fonction de traduction et
interprétation (ces médiateurs devront être acceptés par tous les
participants).
-
L'organisation de discours, réunions et, en général, n'importe
quels types de rencontres où les représentants des différents
sous-groupes puissent exprimer leurs points de vue (et plus encore,
dans un sens plus vaste, leurs moyens de vie), tout en promouvant un
plus grand jugement interculturel (connaissance tant de la propre
culture comme celle « des autres ») et l'abandonnement
graduel de déterminés préjuges et stéréotypes qui conditionnent
les relations humaines.